La multinationalisation des firmes a connu ces vingt dernières années de profonds bouleversements. Tour à tour, on a pu assister à la montée des firmes allemandes et japonaises, à l’affaiblissement relatif en provenance du tiers monde. Dans le même temps, les investissements internationaux dans l’industrie ; par ailleurs, de nouvelles formes d’investissement et de coopération entre firmes apparaissaient. Face à ces évolutions, les explications théoriques connues s’avèrent insuffisantes. L’auteur propose alors une approche synthétique du « fait multinational » basée sur la dynamique différenciée des avantages compétitifs des firmes et comparatifs des pays. Cette nouvelle démarche est ensuite appliquée à l’analyse comparée des implantations françaises, qui utilisent très efficacement cette dynamique différenciée, ainsi que la hiérarchisation des pays, pour assurer encore plus fortement leur compétitivité mondiale.