Oui, si vous mettez patiemment en pratique les méthodes de gestion boursière que vous dévoile l’auteur diplômé de l’École Supérieure de Commerce de Paris en Affaires Internationales, soyez assuré que vos profits susciteront demain sa curiosité… À l’instar d’Alex Martin en 1989, vous saurez à l’avenir cerner les phénomènes qui préfigurent une crise boursière mondiale comme la crise du Golfe, en août 1990. Bien entendu, vous serez demain également capable de repérer le paroxysme d’une crise, c’est-à-dire le début d’une nouvelle période de croissance boursière et économique : vous ne redouterez alors ni d’acheter dans l’œil du typhon ni, comme Alex Martin au Salon de l’investissement de Paris en janvier 1991, d’exprimer publiquement votre lucidité au plus fort de la tourmente. Sachant quand agir, vous apprendrez avec l’auteur à refuser que votre portefeuille puisse prospérer moins de deux à trois fois plus vite que le CAC 40 (ou que le DJIA, si vous êtes Américain). Mais vous découvrirez aussi une méthode révolutionnaire, qui aurait évité à la Reine d’Angleterre et à Peter Baring d’avoir à se plaindre de Nick Leeson : votre exigence sera demain celle d’un capitaine-banquier, une gestion du capital à l’échelle du village global « terre ». Vous verrez comment, sans délit d’initié, déterminer depuis votre salon une répartition géographique optimum pour votre capital. Vous irez ensuite dans votre supermarché bancaire pour acheter les sicav-pays requises. Sans répondre à votre Commerçant-banquier, qui cherchera à savoir par quel miracle vous avez pu, de janvier 1992 à juin 1995, multiplier votre capital par 2.5, alors que le CAC 40 n’enregistrait sur la période qu’une hausse de 5 %. Et pendant que votre Commerçant-banquier fera un point cruel sur sa gestion, vous continuerez sereinement à gérer votre contrat d’assurance-vie multisupport (ou votre fonds luxembourgeois à compartiments). Ainsi, vous opposerez demain une lucidité sans faille à l’adversité conjoncturelle mondiale, notamment lors des futures privatisations du gouvernement français, qui seront sans doute les plus hasardeuses jamais proposées à l’épargne française et internationale. Dorénavant armé pour survivre et prospérer sans subir, vous n’aurez plus à craindre le scénario du pire, même pas celui de l’accélération de l’Histoire industrialo-financière que devra affronter le Président Chirac en 2002.