Le voilà maintenant chez moi, ce casque, tout rouillé par le temps, tout noirci par la terre dans laquelle il a dormi si longtemps. Je plantais un petit chêne dans la prairie lorsque ma pelle l’a réveillé ce matin… C’était un casque, un vieux casque de soldat de 14-18. Papi m’a alors raconté la guerre.Nous commémorons le centenaire de la Première Guerre mondiale cette année et c’est avec Fernand Léger et la fraternisation franco-allemande que nous avons souhaité l’évoquer. En donnant un coup de pelle près des anciennes tranchées, un enfant franco-allemand va découvrir un casque de soldat. Son papi va lui raconter, au travers des correspondances laissées par son propre grand-père, le départ insouciant puis l’horreur de la guerre, le quotidien des Poilus… Un texte juste et émouvant sur la vie des soldats. Les illustrations, résolument modernes, rendent hommage à l’oeuvre de Fernand Léger : les hommes se déshumanisent et ressemblent de plus en plus à des robots au fur et à mesure du conflit, reprise de sa gamme de couleurs. Découverte du tableau de Fernand Léger La Partie de cartes.