Maurice Perisset - est-il besoin de le rappeler ? - nous a habitués à ne produire que du haut de gamme en matière de roman à suspense. Les lecteurs l’ont adopté, faisant de ses ouvrages, des best-sellers. Les jurys l’ont reconnu, eux qui lui ont attribué les prix les plus prestigieux, dont celui du Quai des Orfèvres. Ici, le romancier nous gâte, car L’allée des tilleuls est plus qu’un simple thriller ou polar. Il s’agit d’une fresque romanesque comportant naturellement tous les moteurs d’intérêt qui portent irrésistiblement un livre au succès : décor, ambiance, intrigue, amour, intérêt, passions, ressorts psychologiques, rebondissements, imprévus… Quel merveilleux auteur dans le souffle, l’intrigue et, en prime, l’écriture. L’allée des tilleuls est un drame qui se situe au cœur de la Haute-Provence. Un drame à huis clos sous un ciel bleu lavande. Un roman d’amour « grande diffusion » qui se veut en même temps un roman de suspense, c’est aussi le portrait d’une femme de quarante ans qui espérait un bonheur plus serein, et qu’une épreuve imprévue et douloureuse rend à elle-même. C’est encore l’affrontement d’hommes suscité par les ombres du passé, c’est un suspense haletant du premier chapitre au dernier. Un roman de rumeurs et de bruits, mais de silences discrets aussi. Olivier, Catherine, Gilles, Sophie, Michel et les autres trouveront-ils enfin la paix ? Réponse au dernier chapitre.