Californie, Anatolie, Algérie, Italie... La terre tremble en de multiples endroits, le saviez-vous ? Pas de jours sans secousses sismiques. Et ces secousses s’accélèrent et se rapprochent de nous. Aujourd’hui la Campanie, demain la Côte d’Azur, après demain ? Après demain, s’interroge Marc Vion, s’appuyant sur les récents travaux des sismologues, pourquoi pas l’estuaire de la Loire ? Et voilà le décor d’un roman dont le triptyque déroule et associe trois formes de terreur : – La tragédie tellurique : le séisme. – La tragédie scientifique : le nucléaire. – La tragédie humaine : l’otage. C’est la conjugaison de ces trois fléaux amalgamés pour la première fois qui suscite un suspense sans équivalent dans l’histoire du roman policier. Le postulat de départ ressemble à un fait divers trop familier. Le professeur François Laroche, spécialiste d’optique non linéaire, a mis au point un laser ultra-sensible qui lui a permis de prévoir et de déterminer un tremblement de terre en Californie. Dans le même temps, le Conseil Général de Loire-Atlantique se réunit pour décider de l’édification d’une centrale atomique dans l’estuaire, au Pellerin. Et Mme Laroche est enlevée par des écologistes « sauvages » qui proposent au physicien non point la traditionnelle rançon, mais un troc hallucinant... Il est impossible de résumer l’ouvrage, il faut le lire, car il apporte une dimension inconnue et un frisson nouveau au roman policier habituel. Ici, ce ne sont plus les accessoires encombrants du policier de papa : mitraillettes, diamants, dollars, long rifle et top-secret. Le chantage, les transactions, les ingrédients du récit, les rebondissements de l’intrigue, tout y prend une résonance toute neuve. Le lecteur est frappé dès les premières pages par la fascination d’un sujet hors du commun. Il ne sera libéré de l’envoûtement qu’au terme de 280 pages haletantes. PANIQUE AU PELLERIN, c’est une « série noire » du futur.