Mêlant son expérience et ses rêves réalistes, Louis Merlin ouvre « le vrai dossier de la télévision », analyse ses structures dans le monde, dissèque ses dangers, se penche avec passion sur son avenir. Ce « dossier », s’il est complet, « fouillé », et parfois sévère dans ses jugements, n’est jamais ennuyeux. Au détour des pages, certains clins d’œil et certains coups de patte rappellent que Louis Merlin déteste les gens « qui se prennent au sérieux », et que la place de premier plan qu’il occupe dans le monde de la radio et de la télévision ne l’empêche pas d’être « vaquero, aux arènes de Saint-Sébastien parce qu’il aime les toros, ni de revêtir le « costume de lumière » du clown blanc lors d’un gala lorsqu’il préside « La Piste »..., ni d’être poète en créant « La féerie de Notre-Dame » qui, dans l’été de 1963, fit redécouvrir leur cathédrale à 300 000 Parisiens à l’occasion de son huitième centenaire.