Eusebio Ferrari, Fenain, Somain, Bruay, Anzin : des noms qui n’évoquent rien pour tous ceux qui n’habitent pas le bassin minier du Nord... Et pourtant, la résistance armée de la région du Nord de la France est partie de là ! Une résistance dans ses limbes, passionnée, artisanale, indigente dans ses moyens. Juin 1941 : « Une poignée de jeunes Communistes du Pays Noir constitue l’O.S. (Organisation Spéciale du P.C.F.). C’est avec des moyens dérisoires, des pistolets rafistolés, quelques kilos de dynamite dérobés aux Mines, des grenades qui n’éclatent pas et qui causeront finalement leur perte, que Ferrari et ses camarades, les Denys, Bridoux, Pawlowski, Sérédiak, Joly, toutes nationalités confondues, se lancent avec une audace folle dans la guerre révolutionnaire qui s’épanouira ensuite dans la guerre patriotique. Les auteurs, eux-mêmes organisateurs de la Résistance, ont voulu dire, au terme de plusieurs années de difficiles recherches, la réalité de cette aventure tragique. Eusebio Ferrari : le type même du pionnier de la résistance armée.