Au milieu de ses meubles, cloué dans son fauteuil d’infirme, M. Vainqueur est gras, et un peu comédien ; il a l’air d’un Chinois. Il songe. Il se demande comment on peut bien être mort. A côté de lui s’agitent une dizaine de petits jeunes gens, et leur présence semble l’expression même de la vulgarité. Troussant les filles, chapardant les bibelots, plaisantant sans grâce, s’enivrant sans esprit, ils sont abjects. Ils ne comprendront pas, dans leur innocence, que la neige a cessé de tomber, que l’heure sonne, que le rat blanc s’est rendormi dans sa cage et que M. Vainqueur a trouvé, tout seul, le mot de l’énigme.