Dans la grande épopée de la ruée vers l’or et les nouveaux territoires de l’Ouest, Calamity Jane est une figure exemplaire, rude à l’instar des cow-boys les plus endurcis, tendre aussi à ses moments. Calamity hait l’hypocrisie et le mensonge autant que l’injustice et la cruauté. Faut-il être violent ? Elle le sera. Faut-il se battre ? Elle se battra. Faut-il enfin se taire, se cacher comme les Indiens ? Elle le fera également. Mais sa seule, sa vraie cause, c’est ce lien qui l’unit pour toujours et au-delà de la mort, jusque sous les ombrages du cimetière du mont Moriah, à Wild Bill, le beau, le sauvage, le tueur un jour à son tour abattu, l’homme en qui elle n’a jamais cessé de croire. Telle est l’histoire de celle que les Indiens surnommaient le Diable blanc, créature de l’enfer et du paradis, ange et démon, incarnation de l’Amour.