Giovinezza, en italien, signifie Jeunesse. « Giovinezza », chant martial sur un tempo de foxtrot était l’hymne fasciste. Des générations d’Italiens se sont égosillés à le scander le temps d’un régime. Le héros de Jean Noli, est précisément un de ces petits fascistes. Il vit à Gênes, triomphant, au début de la guerre et connaît ensuite, à Paris, le temps amer de la défaite. En cours de route, il découvre la faiblesse des adultes et la fragilité des idéaux politiques. Pourtant, Giovinezza n’est ni un récit de guerre ni un livre politique. C’est l’apprentissage de la vie d’un adolescent dont le regard particulièrement vif, considère les gens et les événements avec un humour tout à l’italienne.