Que fait-il en cette ville au matin le second jour de l’année. À l’embouchure du Fleuve soudain étendue grise s’ouvre largement sur la mer. Le vent souffle très fort. Elle soulève les barques et les remorqueurs. Pour des raisons connues de lui seul, le narrateur éprouve quelques difficultés à franchir le Rhin. Pourtant il raconte ses voyages et ses errances en ces Pays de l’Allemagne. Et même ses rencontres avec des musiciens anciens : Robert et Clara Schumann, comme avec des musiciens nouveaux : Maria et Brentan, qui pourraient bien devenir des héros de roman, entraînés vers des aventures mortelles, s’il parvenait à vraiment conter leur histoire. Cependant la fin du livre se situe en contrepoint, à l’opposé juste de l’endroit où il devait se trouver pour achever le Récit. D’où lui vient cette difficulté de se diriger vers l’Est : d’aller contre la course du soleil ? Voici de quoi il tente de s’expliquer et de s’extraire, comme d’un passé de guerres et de violences qui l’oblige une fois encore à revenir sur ses pas.