Des millions d’hommes et de femmes de par le monde se soignent régulièrement grâce aux plantes médicinales. En France, plus de quatre millions de personnes boivent quasi quotidiennement des infusions de plantes. Cette consommation croissante de plantes est liée au renouveau des médecines douces, de la phytothérapie, auquel a largement contribué, par son action bénéfique et par ses livres à succès, Maurice Mességué, le “maître des plantes”. Aujourd’hui, le souci de la vérité l’oblige à dire que la pollution des plantes médicinales a atteint un degré tel qu’elles peuvent devenir dangereuses pour l’homme. Dans Ces plantes qu’on assassine, Mességué apporte la preuve formelle que les résidus de pesticides contenus dans les plantes passent à des taux importants dans les infusions ; or, ces résidus sont souvent cancérigènes. Il dénonce aussi l’irradiation des plantes médicinales, c’est-à-dire le bombardement au cobalt pour une prétendue meilleure conservation. Pour Maurice Mességué, il est intolérable que l’on joue ainsi avec la santé de l’homme, que l’on triche, que l’on cache la vérité. Ces plantes qu’on assassine, c’est le cri du cœur et le cri d’alarme du “maître des plantes” ; c’est son expérience face à ses propres plantes polluées, dénaturées ; c’est sa lutte pour apporter les preuves scientifiques de ce qu’il a immédiatement pressenti : le danger pour l’homme à se soigner avec des plantes bourrées de pesticides. Des années de lutte et de recherches, des milliers d’analyses lui permettent aujourd’hui, en son âme et conscience, de dénoncer une situation qu’il considère comme dramatique. Malgré tout, comme il croit en ses bonnes plantes, Maurice Mességué croit aussi en l’homme : des solutions peuvent et doivent être trouvées. Il en propose comme il suggère des remèdes. Les unes comme les autres sont simples. Encore faut-il vouloir.