Dans la Chambre Secrète, hermétiquement close, où Ramsès III renferme ses trésors, un voleur a réussi à s’introduire, et Pharaon en fureur voit ses jarres remplies d’or se vider mystérieusement. Le chef de la Police Nob-Kêmi se livre à une enquête serrée, et l’on en apprend de belles sur les familiers du palais qui portent tous des noms étrangement évocateurs : le philosophe Saârt, la dame Thabouit, le poète Koctos, le meneur de jeux Yabounef, la chanteuse Ellenko, le peintre PiKasso, l’habilleuse Shaânel, la petite poétesse Miâ-Ou, et bien d’autres encore. Le chef de la police se heurte sans cesse au cours de ses recherches au scribe en chef, Lazarus, qu’on voit surgir des endroits les plus imprévus aux moments les plus inopinés et qui semble en savoir plus long que le sphinx. Qui est le voleur ? Et ce beau prince venu de contrées inconnues, lequel, visiblement, a volé le cœur de la fille du Pharaon : Rouddidit-Chêri ? Les voiles étaient de rigueur en Égypte. Ne dévoilons donc pas les ressorts de cette charmante et irrésistible comédie. Un frisson et un rire nouveaux gagneront le lecteur qui aura la hardiesse de s’aventurer à la suite de Ramsès III dans les dédales de ces fabuleuses intrigues de cour et de cœur.