— J’y étais, donc j’en parle en connaissance de cause, je vous prie de le croire ! » Cuisiné par l’immigration à Port-au-Prince, bloqué par la douane à Porto Rico, obligé de séjourner — au bon moment ! — à Saint Domingue par suite de la grève de pilotes de « Jets », bousculé par des émeutiers à Caracas, secoué par les tremblements de terre à Santiago, trimbalé de Curacao à Lima et à Rio par des congressistes déchaînés, j’ai poussé en touchant Orly un énorme soupir. Quatre heures plus tard, j’étais devant ma machine pour tenter de vous distraire avec tout cela. Quel métier ! »