Ces gigantesques bâtiments plats à trois ponts, pareils à des péniches de Titan, et qui, chargés jusqu’à la gueule de chars d’assaut, de canons, d’obus, sont remorqués au long de la Méditerranée jusqu’à Suez et plus loin, Aden, golfe Persique les marins du monde entier commencent à les connaître. Ils se signent en voyant le maléfique triple sillage : C’est la Mort qui passe. Mais le « transport d’automne » de la Barge 117 est plus maléfique encore, et le Diable s’en mêlera. (Le « diable » et les services secrets israéliens qui piègent le navire.) D’abord solidaire desdits « Services », la Force M. brusquement change de cap : entre le marteau et l’enclume, des garçons et des filles de la Marine royale des Pays-Bas que le Destin avait choisis, sans compter un officier français de la Sécurité militaire : quatre cadavres qui rompent le pacte, et marquent le début d’une guerre sans merci pour la possession — ou la destruction — de 48 milliards de francs d’armes de guerre.