Appuyé nonchalamment de l’épaule à un pilier de l’entrée, le Jap ne soupçonnait évidemment pas le regard d’aigle qui venait de se fixer sur sa gorge généreusement offerte dans l’échancrure de son col. Quand le carreau d’ébène de l’arbalète vint s’y ficher, avec une précision diabolique, il n’esquissa, à l’exemple de son collègue du parc, qu’un haut-le-corps surpris. Inexorable, le poison dont la pointe était enduite, faisait déjà son œuvre, paralysant les centres vitaux. Lâchant son arme, il s’agrippa des deux mains à la grille puis, ses jambes l’abandonnant, il s’effondra, d’un bloc, sur le sol où il demeura replié sur lui-même, ruisselant de sang.