Qu’arrive-t-il à un soldat blessé que ses camarades sont obligés d’abandonner derrière eux, dans leur retraite à travers une petite île du Pacifique infestée de Japonais ? Quelles seront les pensées, les réactions, les craintes, les rêves, les peurs d’un tel homme ? Comment survivra-t-il ? Comment fera-t-il pour se nourrir, se soigner, avancer quand même, combattre ? C’est ce que Nicolas Morgon nous conte dans un des romans les plus durs, les plus cruels, les plus dépouillés que nous ayons jusqu’à présent fait paraître dans cette collection. Un roman de guerre centré sur la guerre d’un seul homme. Et cet homme est blessé. Et seul. Sur un rythme dont la tension ne cesse de croître, nous suivons l’homme à travers toutes les étapes de sa fantastique aventure, jusqu’au moment où il parvient enfin dans la sécurité relative d’un hôpital américain de première ligne. Mais c’est pour découvrir, avec saisissement, que notre héros n’était peut-être pas l’homme que nous pensions et qu’il y a bien des raisons parfois, des raisons troubles, des raisons terribles pour qu’un homme puisse dire de lui-même : Je suis un héros...