Obsédé par le personnage du Père, dont il a proclamé la mort, le christianisme occidental a bientôt corrigé la nouvelle en annonçant le retour de Jésus. Et le voilà qui s’offre présentement à l’invasion de l’Esprit, dans l’espoir de résoudre ses contradictions. Cette dernière ferveur traduit un repentir. Longtemps bloquée sur le seul Jésus-Christ, et de ce fait abusivement masculine, la théologie commence à mettre en valeur cet Esprit dont la partenaire est Marie, la Femme sans laquelle le salut ne peut prendre corps. A cette lumière, s’éclairent bien des problèmes que l’actualité religieuse agite quotidiennement.