"... Je me sens un peu comme lui et pourtant l’avenir est devant moi, large et droit comme une route nationale bordée de haies en fleurs, pour employer les termes consacrés. J’ai l’impression d’avancer à côté de cette route rectiligne, par un petit chemin du genre tortueux et malsain. Je rouille. Je m’encrasse comme une vieille lame de couteau. Je me culotte comme une pipe usée. Je pense fesse et je dis cul. Symptomatique. Je devrais prendre mon couteau ce soir, en ouvrir toutes les lames, au risque de me casser les ongles, puis nettoyer l’intérieur du couteau à l’aide d’une lime, frotter les lames d’acier avec de la toile émeri et les noyer dans un bain d’huile..."