La vie ne choisit pas, différant en cela de l’amour, et des créatures humaines. Pourquoi s’étonner, pourquoi rêver ? Pourquoi s’étonner plus à cause d’une enfant qui aime, d’un ami qui crée - comme tout un chacun devrait pouvoir le faire - sa propre destinée, pourquoi se scandaliser plus de cette douleur insupportable que d’un bonheur, qu’on croirait lui aussi insupportable ? N’est-il jamais écrit - sur les cadrans solaires - que toutes les femmes nous blessent, et que la dernière nous tue ? Il en est ainsi, sans doute, non seulement de ce qui fait mal, mais de ce qui rend heureux. Il faut bien que quelqu’un, quelque part, toujours, commence à vivre.