Françoise ne peut être liée aux autres que par des attaches passionnées. Elle quitte ses parents, qui l’ennuient, mais aime avec la même fougue la petite Claire, qu’elle rencontre à la Faculté, et Daniel, une sorte d’article de plage. Daniel lui apprend l’amour. Aussi le quitte-t-elle aussitôt : l’amour, cela s’apprend tout seul. C’est une jeune fille, qui porte le même nom qu’elle, qui lui apprendra la tendresse. Guido la fera souffrir, mais cela n’importe guère. Françoise sait qu’il n’y a pas d’amour qui ne vous rapproche de vous-même. Elle aime toujours à cœur perdu, parce qu’elle est le petit hussard : elle ne peut rien faire médiocrement. Elle croit qu’elle déteste Pierre Antoine, parce qu’il l’a vue sans son orgueil ; à force de le détester, elle deviendra sa femme. Et ce n’est qu’alors qu’elle osera parler de bonheur. Chacune de ses rencontres, comme les visages différents d’un même amour, devait l’acheminer vers lui. Que signifie ce livre ? Que l’amour est le plus court chemin d’un être à un autre. Il y a un chemin plus long : celui qui vous sépare de vous-même. Il faut oser ! dit Françoise, le petit hussard. Car alors, à un détour de ce chemin, on rencontrera le Bonheur. Ce sera peut-être un homme ; ou une femme. C’est surtout un style de vie, une façon d’être généreux. C’est un mouvement de l’âme.