Une jeune femme, Véronique, déambule dans un grand magasin. Elle observe, examine, touche tout ce qui est offert à ses regards. Elle est conduite, ce jour-là, à voler un « objet ». Un surveillant du grand magasin l’a surprise : elle se voit soumise par lui à un chantage d’un caractère assez particulier. Comme elle n’a pas le choix, elle accompagne, un peu plus tard, cet homme dans une chambre d’hôtel. Mais, au dernier moment, quelque chose en elle, refuse. L’affaire suit donc son cours et Véronique se retrouve en prison. Expérience dure, mais nullement négative : au contact d’autres détenues, la jeune femme est amenée à modifier sa vision des êtres et des choses, à mieux évaluer sa propre condition, à comprendre. Quoi ? Il n’y a pas de réponse. Simplement une interrogation inscrite, comme dans La Ligne 12, dans un enchaînement d’éléments descriptifs. Tout se joue dans l’espace d’un regard implacable.