Un an jour pour jour après avoir divorcé de sa femme, Dubreuil apprend qu’une tumeur maligne s’est logée dans son cerveau et que ses jours sont comptés. Se sachant condamné à mort, il refuse les traitements de chimiothérapie qui auraient pu prolonger sa vie et quitte tout pour aller s’installer dans un chalet au bord de la mer, à Saint-Perrin, où personne ne le connait. Là, sur un cap de roc escarpé donnant sur une plage bourrée de touristes, Dubreuil se lance dans une quête de soi-même qui l’amène à poser un regard à la fois très dur et humoristique sur la manière dont il a mené son existence. Paradoxalement, alors que son corps dépérit chaque jour, le narrateur n’a jamais semblé aussi vivant : l’écriture thérapeutique lui permet en effet de faire la paix avec son passé et d’accueillir la mort en toute sérénité.