Au fin fond de la prairie des Opelousas grandit Perroquet. Alors que ses parents se séparent, il trouve refuge tantôt dans la cuisine pleine d’odeurs de sa grand-mère, tantôt dans la boucherie bruyante de son grand-père Mal. Pour ce dernier, le bonheur se trouve dans les choses simples, dans la découpe de la viande, les plats préparés et la satisfaction du travail bien fait. Pour Perroquet, ce n’est pas aussi limpide. Son père a refusé de travailler dans la boucherie, a refusé de parler français. Descendant d’une longue lignée de francophones en Louisiane, Perroquet cherche donc sa place. Son identité. Jusqu’à ce qu’il trouve l’écriture et qu’il se mette à collectionner les mots, en les sélectionnant soigneusement comme les ingrédients d’une recette encore et toujours à améliorer.