Voix indigènes revisite les séances de conjugaison de l’enfance pour faire ressurgir le chant de figures déterminantes. Tour à tour, un pronom et un temps verbal s’emparent de la récitation et invoquent le mystère d’une rencontre. La langue se fait rituel ; les voix se profilent comme un vieux totem ; déclinaison incantatoire qui explore le rapport aux origines, à l’autre et au temps.Ce recueil est, entre autres, le fruit d’une résidence d’écriture à la Maison de la poésie d’Amay, en Belgique. Sa suite initiale, « L’homme de tous les jours », a été en lice pour le Prix de poésie Radio-Canada 2012.