Elle se prénomme Jeanne-Isabelle, et elle est au cœur de ce roman. Tout commence par la découverte, dans la maisonnette de son père, d’une malle renfermant deux manuscrits inédits plutôt troublants. Deux textes très différents, tant par le contenu que par le style, mais entre lesquels existent des liens étroits. Deux récits qui excitent d’autant plus la curiosité de Jeanne-Isabelle que l’un d’eux s’inspire de sa propre vie. Mais le plus étonnant n’est pas là, car ce roman énigmatique nous réserve bien d’autres surprises et de multiples rebondissements. Quand le bonheur se fait chagrin est une comédie de mœurs qui fait la part belle aux sentiments, et où de fringants jumeaux occupent une place majeure. Un roman aux allures de polar, mené tambour battant, qui ne lésine pas sur les émotions. Un texte écrit dans une langue tantôt moderne, tantôt classique, tour à tour poétique et jubilatoire. Qui plus est, ce livre, subtilement construit, laisse entrevoir les dessous de l’intrigue et les ressorts de la création littéraire. Il s’ensuit une histoire passionnante avec un suspense qui ne se dément jamais. On y croise des êtres attachants et des individus déplaisants, des amours échevelées et des destins contrariés. C’est captivant jusqu’à ce funeste dénouement pas vraiment dramatique pour tout le monde.