Résumé

Depuis deux siècles, une partie de bras de fer est engagée entre les démocraties et le capitalisme. Longtemps nos sociétés ont réussi à s’appuyer sur le capitalisme pour faire progresser les conditions de vie de tous. À partir du début des années 1980, elles ont baissé les bras. Le capitalisme a été laissé livré à lui-même et les gouvernements ont négligé les infrastructures sociales – l’hôpital, l’école, la police, la justice… – dont la qualité reflète pourtant le prix qu’une démocratie donne à la vie de chacun. Les dérives qui en résultent minent notre cohésion sociale à un moment où le monde est devenu plus menaçant. Si nous donnons à la vie de ceux qui viennent après nous le même prix qu’à la nôtre, nous devons réagir. En tirant parti, comme hier, du dynamisme du capitalisme, nos sociétés doivent à nouveau investir pour améliorer la vie des hommes. Cela passe par une réhabilitation du rôle de l’État et de l’action publique. Nos démocraties sont-elles encore assez lucides pour le vouloir ? Anton Brender est économiste chez Candriam, une société européenne de gestion d’actifs. Il a été directeur du Cepii (Centre d’études prospectives et d’informations internationales). Professeur associé honoraire à l’université Paris-Dauphine, il est l’auteur de nombreux ouvrages, dont, en 2020, Capitalisme et progrès social. 

Caractéristiques

Auteur(s) : Anton Brender

Publication : 2 mai 2024

Intérieur : Noir & blanc

Support(s) : eBook [PDF], eBook [ePub]

Contenu(s) : PDF, ePub

Protection(s) : Marquage social (PDF), Marquage social (ePub)

Taille(s) : 1,61 Mo (PDF), 576 ko (ePub)

Langue(s) : Français

Code(s) CLIL : 3312

EAN13 eBook [PDF] : 9782415008109

EAN13 eBook [ePub] : 9782415008093

EAN13 (papier) : 9782415008086

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