« La tendance Sang & Foutre d’un hypothétique néo-néopolar est-elle en expansion ? [...] Bertrand Delcour publie "En pure perte", sur le même ton forcené. Dans une brève préface, l’inestimable Pouy agite les noms de Georges Bataille, Barbey d’Aurevilly et Tristan Tzara. C’est démesuré, mais "En pure perte" est plutôt démesuré aussi. Peu importe l’intrigue (la recherche d’une disparue dans une ambiance d’extrême nervosité). Il y a beaucoup de violence et de sexe, et un mélange pervers des deux, avec une bonne couche de sophistication littéraire par-dessus. [...] Les choix stylistiques, et autres, de Delcour, ne sont pas les miens, mais son livre est cohérent comme un ballon de rugby. À déconseiller toutefois aux âmes sensibles et aux estomacs fragiles ».