Ces chroniques, suscitées par les circonstances, commandées par l'événement, si manifestement nées cependant du silence de la méditation (bien qu'empreintes parfois — si vive est la riposte — d'une sereine violence), ont l'éclat de ce qui transcende le fait : cette inactualité qui est la suprême actualité. Avec l'accord de l'auteur, nous les avons distribuées en trois parties, signalées par le titre de leur première chronique. Progrès dénonce les impostures que ce mot recouvre : le Timbre de l'âme évoque certaines œuvres et quelques hommes ; Accélération reprend le cri d'angoisse de la première partie, en rappelant certaines vérités élémentaires, primordiales.