Le Gribiche I disait l’enfance. Une enfance dramatique, puisque sortie d’une Italienne de seize ans, venue accoucher à Saint-Étienne pour y mettre le petit Henri Dini à l’Assistance publique. Le Gribiche II pivote aussi sur l’Assistance publique, qui soutient l’adolescent dans ses études pour devenir instituteur. Gloire à l’Assistance publique : tel est le premier enseignement. Grâce à elle, le jeune Henri Dini réalise ce passage de l’enfant à l’homme, où les problèmes se conjuguent, au centre desquels, l’amour. L’amour, sous toutes ses formes, nous est conté sans réticences par une nature loyale, franche... Elle a, dans tous les cas, valeur de témoignage, le récit étant riche en tous détails, riche aussi d’optimisme. Et c’est une bonne amitié exaltée qui séduit le lecteur dans ces deux ouvrages successifs.