Précurseur de l’op et du pop, écrit Alain Bosquet dans la N.R.F., à propos de la récente réédition du recueil de Robert Goffin « La Proie pour l’ombre » (1934). Le plus américain des poètes français (il est belge), a dit Pierre de Boisdeffre. Ce que le journalisme, en tout cas, se devrait d’être : si Goffin évoque Cassius Clay, le milliardaire Howard Hughes ou le patron de “Play-Boy”, c’est en les prenant par leur seule valeur : le mythe. A près de 80 ans, un poète se penche sur le passé (sur le présent aussi). Une pointe de tristesse, mais aussi un amour de vivre, un punch qui met k.o. la poyâtrie intellectuelle. CF. le Pont de l’Épée 49, Robert Goffin.