Luc Vandewoude possède un ton personnel et un univers bien à lui. On en ressent tout de suite la maturité, la nécessité. Voici un poète qui, sans crier, touche à l’essentiel. Il est lyrique sans inutile éloquence. La « Nuit alchimique » est une quête de l’identité, où le monde intérieur du poète est confronté - accordé aussi - aux grands rythmes paniques de la mer et de la nuit, derrière lesquelles se tient une Présence jamais nommée. « Parfois je déchire l’obscur », écrit-il : c’est sa façon de répondre à l’angoisse existentielle et de remonter vers l’origine de toute poésie.