Et si un poète vous écrivait... et si un poète vous demandait... S’il fallait faire couler l’encre sur les ailes des « papillons blancs ». S’il fallait à la fois s’émerveiller et le dire... alors moi, je me tairais. Je me suis promené entre ses fleurs, j’ai goûté quelques-unes de ses amours. Je me suis reposé quelque part près de « sa mer ». Après tout, cette visite du cœur vaudrait bien quelques mots. Mais il est des pays, d’où l’on revient muet, où tout n’a été qu’impression et si même j’avais vu d’autres couleurs, et si j’avais eu mal, ce serait que quelques « myosotis » peuvent ouvrir une blessure : ce serait que la belle captive m’avait fait promettre le silence. Elle vous demandera peut-être à vous autre chose, et alors vous saurez parler de vos détours.