Trop pris par son activité militante à la C.G.T., Gabriel n’a plus le temps d’écrire, mais il a toujours celui de rêver. Alors, il imagine qu’il pourrait écrire l’histoire de Louis, écrivant le roman de Claude en train d’écrire, Robert écrivant l’arrivée d’André à Bologne. Parcourant ainsi en tous sens les cercles de l’imaginaire en compagnie de femmes, qui ne sont jamais ni tout à fait la même, ni tout à fait une autre, il finit par mettre à jour les véritables raisons qu’il a de ne plus écrire. Réflexion sur la littérature, mais aussi sur l’amour, l’érotisme, la politique, le communisme, la peinture italienne du Quattrocento, le livre pourrait n’être qu’un jeu intellectuel si, parmi les drôleries, les jeux de mots, les perspectives en trompe-l’œil et en trompe-l’esprit, ne finissait par se dessiner l’inquiétude d’un homme qui cherche passionnément les réponses honnêtes aux questions qu’il se pose. Au bout du parcours, Gabriel renonce à écrire...