Ce livre s’adresse à tous ceux qui ne peuvent accepter leur propre mort, ni la mort des êtres qu’ils aiment. Point de philosophie dans ces pages, de systèmes se déroulant sur le seul plan de l’esprit, mais la chair et le sang d’une expérience quotidienne. Dès les premières lignes, nous savons que nous sommes au cœur même d’un problème qui nous concerne tous, bien que nous nous efforcions de l’oublier à chaque heure du jour. Un être, sommé d’avoir à sortir de l’impasse du doute, s’engage devant nous sans réserve. Avec une lucidité à la fois rigoureuse et passionnée, Maria Le Hardouin confronte les aspirations de son cœur avec les exigences de sa raison. C’est bien d’une tentative de parvenir à une image de Dieu qui puisse satisfaire une conscience contemporaine qu’il s’agit, et cela, de la part d’un être qui ne peut rien recevoir pour vrai qu’il ne l’ait repensé, revécu par lui-même. Aussi, le combat qui se poursuit devant nous, ne cesse de s’amplifier avec une intensité dramatique.