« Katia » devint aussitôt — et est toujours resté — un livre aimé pour cette qualité de vie, qui se reconnaît dans le dialogue et cet amour du détail observé, que l’auteur doit à la tradition orale de personnes qui vécurent dans l’entourage de Katia et lui firent leurs confidences. C’est ainsi que l’ardente Katia, “le démon bleu du Tsar Alexandre”, Katia dont l’histoire d’amour faillit transformer l’Histoire de la Russie, ressuscite devant nous, tirée vivante du pays des ombres où elle habite aujourd’hui, à Nice, ensevelie sous des fleurs toujours fraîches. Nous sommes heureux d’offrir aux lecteurs de “J’ai lu” cette édition d’un ouvrage resté longtemps introuvable.