Il nous propose, dans cet ouvrage, quatre reportages en quelque sorte du temps jadis : Sanctuaires à répit, ou le désarroi de nos ancêtres devant la mort de nouveaux-nés, et une pastorale sans doute trop rigide de l’Église d’alors ; L’hiver et la famine de 1709 et La grande épizootie bovine de 1745-47, ou la fragilité des créatures devant les soubresauts et les dérèglements de la Création ; Au temps des galères, ou l’expression d’une toute puissance royale dans une justice-spectacle assez inhumaine ; Malheurs et rudesse des temps. De tout temps, les manifestations changent ; les réponses aussi : ne sourions donc pas trop de celles du passé. Écoutons ces voix du silence ; elles redonnent vie à ce que nous ont laissé nos prédécesseurs : « l’ombre d’un sillage sur l’océan du temps sans rives ». Maurice Genevoix, La Perpétuité