« On est déjà au début de l’automne... Paysan matinal, je me suis arrêté pour admirer et pour méditer sur le présent, mais aussi sur le passé... » Si le temps est aussi un voyage, ce livre est une invitation au voyage. Une promenade en quelque sorte. À pas comptés. Lentement. Sans hâte. Cheminement dans un double pays : celui d’un massif savoyard, les Bauges, celui d’une mémoire, celle d’André Gallice. « Paysan, écrit-il, sa noblesse est d’avoir fait le pays » : elle est aussi de nous y convier, le temps et l’espace d’une halte, pour un partage. Car, à tourner une à une ces pages, le lecteur se sent peu à peu accueilli dans un pays, où la montagne a dicté — et dicte encore — sa loi. Dans un pays, où — là comme ailleurs — « le loup n’a jamais mangé l’hiver ».