L'idée ne lui était jamais venue, d'épouser celle dont les journaux et les magazines relataient les moindre gestes. Comme tout habitant de Boston qui se respecte, il était plein d'admiration pour elle, et la trouvait souverainement belle : il n'allait pas plus loin. "Qu'est-ce qui t'arrête ?" lui demanda sa mère, inquiète de son silence prolongé. C'était difficile à expliquer : il reprit, en cherchant ses mots : "Bettina Fullerton me paraît... une femme très bien pour les jours d'apparat, pour présider les grandes fêtes... je ne la vois pas en femme de tous les jours."...