De la guillotine on ne retient jamais que l’effet de rupture, l’effondrement d’un monde auquel la Terreur met un terme, définitivement. C’est oublier que la guillotine s’inscrit dans la mémoire, qu’elle découpe alors un nouvel espace de représentation auquel la peinture, la photographie, le cinématographe, musées de cires et salons de coiffure, se trouvent assujettis... Visages plus purs exaltés par la lunette, visions fugitives - « Un éclair... puis la nuit ! »- qui obéissent à la logique de l’instantané : le fil de la guillotine commande l’exposition romanesque du visage. L’échafaud fonde une scène nouvelle, suscite une constellation d’images et de textes. Singulière machine, -appareil funèbre, -vrai objet de désir. La littérature romanesque du xixe siècle se renouvelle, s’édifie, s’échafaude à partir de la guillotine, avec vue sur la Grève.
Editeur : Presses Universitaires du Septentrion
Collection : Objet
Publication : 23 novembre 2020
Intérieur : Noir & blanc
Support(s) : Text (eye-readable) [PDF + ePub + Mobipocket + WEB]
Contenu(s) : PDF, ePub, Mobipocket, WEB
Protection(s) : Marquage social (PDF), Marquage social (ePub), Marquage social (Mobipocket), DRM (WEB)
Taille(s) : 730 ko (PDF), 1,6 Mo (ePub), 3,4 Mo (Mobipocket), 1 octet (WEB)
Langue(s) : Français
Code(s) CLIL : 3643
EAN13 Text (eye-readable) [PDF + ePub + Mobipocket + WEB] : 9782757426159
EAN13 (papier) : 9782859393939