Fondation Eisai

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A propos de l'auteur

Les institutions gériatriques doivent-elles et ont-elles la capacité de conférer un sens culturel, social et cultuel à la mort ? La préparation du corps-mort est-elle le départ d’un travail de mémoire ?
Le vieillissement, cette ultime frontière entre la santé et la maladie, est-il uniquement dû à une usure inévitable – comme celle d’une falaise ou d’une machine – et à une accumulation progressive d’erreurs au cours du temps ? Ou notre mort, comme la mort des cellules qui nous composent, pourrait-elle pour partie procéder d’une forme d’autodestruction ?
Plus le philosophe est le vieil homme qui cultive l’impassibilité, plus la philosophie semble se détourner de la vieillesse, au profit d’un rapport exclusif à la mort qui pendant longtemps (sinon toujours ?) fascinera la philosophie, situant ainsi les enjeux existentiels dans un tête à tête de la vie et de la mort plutôt que de la vie et de la vieillesse. Pourquoi un tel détournement vis-à-vis de la vieillesse ?
Trois textes ouvrent ce livre sur le vieillissement, le sixième et dernier d’un cycle de la Fondation Eisai : Le corps-vieux : Un lieu de mémoire ? par Éric Minnaërt, Et ce changement-là, Vivre, au monde s’appelle... par Jean-Claude Ameisen, En quoi une philosophie de la vie ne peut-elle être qu’une philosophie de la vieillesse par Guillaume Le Blanc.
Dans une série d’aperçus, Claudine Attias-Donfut, Maurice Godelier, Marie de Hennezel, Étienne Klein, Joseph Maïla, Serge Marti, Robert Misrahi, Jean Morval débattent de ces perspectives anthropologiques sur le corps vieux, vivement.

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