Ghazaleh Alizadeh nous a quittés trop tôt, en 1996, lorsqu’elle décida, malade, de mettre fin à sa vie. Une vie d’une quarantaine d’années durant laquelle elle a écrit une série de textes animés par une profonde connaissance de la culture de son pays, teintés d’une ironie tendre et amusée à l’égard d’elle-même, de ses personnages et de son environnement. Une des premières femmes à écrire des romans en Iran, elle est l’auteure d’une œuvre monumentale sur la révolution, La maison des Edrissis, dont on peut saluer la traduction en anglais, sous la plume de Mohammad Reza Ghanoonparvar.