Carole Berrih a travaillé pendant plus de vingt ans dans la défense des droits humains pour des ONG et des agences des Nations unies, principalement sur le milieu carcéral africain. Son expérience l’a conduite à s’interroger sur les rapports de pouvoir et les formes d’autorité en détention, réflexion approfondie dans le cadre d’une thèse sur les prisons du Niger, soutenue en 2024, dont est issu le présent ouvrage. Chercheuse associée au CERDAP² (Université Grenoble Alpes – Sciences Po Grenoble), actuellement également affiliée à l’Université Ryukoku (Kyoto, Japon), elle étudie les formes d’exercice de l’autorité en prison et les dynamiques du pouvoir derrière les murs.