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PréférencesTout accepterTout refuserFabien Koralewski en quelques mots...
Fils d’une brunette au sourire doux et d’un jeune coq wallon ébouriffé, je suis né un soir neigeux de 1965, sur la table en formica de la cuisine familiale. Mon enfance passa (comme dirait le grand Jacques) de France en Belgique et réciproquement, allers-retours quotidiens entre la maison étroite sur la place et l’épicerie de mon grand-père. Me reviennent en mémoire des odeurs de friture, un poster de Rocheteau, des sirènes de pompiers, les silex de la place, mes genoux écorchés et les aventures de Guy l’éclair.
J’aimais jouer seul, inventer des histoires de chevalier ou refaire le Tour de France avec mes coureurs en plomb. Le soir, quand tonnait l’ordre de dormir, j’entrais en résistance et je plongeais sous mes couvertures, muni d’une lampe torche et d'une pile de livres ou de revues (il ne faut pas chercher plus loin d’où me vient ma myopie). J’ai grandi avec Pif gadget et les aventures de Tintin (ah, l’âge d’or de la bédé...). Mes héros avaient pour nom Rogy, Némo, Lupin, Holmes, Rouletabille, puis plus tard, Gandalf ou San Antonio... Entre-temps, j’étais devenu un ado tourmenté, poussé comme une légumineuse.
J’ai traversé les années lycée sans faire de vagues, bien à l’abri derrière mes mèches graisseuses. Le bac en poche (et toujours un livre dans la sacoche), j’ai erré de fac en fac, sans véritablement trouver ma voie. Ni tout à fait scientifique, ni tout à fait littéraire, j’ai fini par lâcher les études pour vivre une expérience unique de régression collective : moi, homme des casernes (tout aigri en kaki, mais toujours avec un livre sous le treillis !). Profitant d'une perm', j’ai obtenu le précieux sésame pour intégrer la fonction publique. Alléluia ! Maman pouvait être fière de son fils : fonctionnaire, sûreté de l’emploi, avenir tracé et tout le toutim.
Très bien pour vivre. Pas assez pour s’épanouir. J'ai compris sur le tard qu'il fallait pour ça revenir à mes fondamentaux. C'est-à-dire ? Bah... lire, écrire, inventer des histoires. Plus littéraire que scientifique en fin de compte. Des regrets ? Non, tout vient à point à qui sait attendre. Mon premier roman tombe (façon de parler) au bon moment. Je n’aurais pas su l’écrire à 20 ans (qu’on ne vienne pas me dire que c’est le plus bel âge de la vie, fadaises !). Pourquoi ? Parce qu’il n’y a pas de bonne histoire sans vécu. Il faut voir des craquelures dans le vernis des mots. Les miens étaient trop lisses à 20 ans. Depuis, j’ai doublé la mise (Le cap des 40 ? Même pas vu, passé trop vite). Je suis venu, j’ai vu, j’ai vécu... et j’ai écru... pardon, écris. Ce premier roman. A mon image : inclassable. Enfin, j’espère...
Voilà pour ma petite histoire et autres embrouilles. Aujourd’hui ? Je vis près de Valenciennes, avec mon épouse bien-aimée et un chien fou, bien-aimé lui aussi. Je consacre une partie de mon temps libre à voyager ; l'autre à écrire, des histoires déjantées ou des papiers pour la presse quotidienne (la Voix du Nord, pour ne pas la citer), en essayant pour le coup de garder mon sérieux, quoique...