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PréférencesTout accepterTout refuserLouise des Quatre-Vents est née en 1958 d’une famille de la grande bourgeoisie parisienne, son grand-père du côté maternel ayant fait fortune dans la fabrication de tissus haute-couture, et sa grand-mère venant de l’aristocratie. C’était une famille d’artistes qui vivait de ses rentes, son arrière-grand-père était sculpteur. Un de ses oncles était peintre, et son cousin germain est musicien (Il a dirigé l’orchestre national de jazz). Elle avait six tantes et un oncle, dix-huit cousins, et tout ce petit monde se réunissait pendant les vacances scolaires dans un manoir en Bretagne où elle a vécu les moments les plus lumineux de son enfance. Il y avait un grand parc où les enfants jouaient en liberté. C’est là qu’elle apprit à aimer la nature et cela lui reste encore chevillé au corps.
À la maison, la vie était loin d’être rose. Ses parents ne s’entendaient pas, et son père avait des crises de colère où il la battait comme plâtre. Sa mère, qu’elle aimait pourtant beaucoup, lui mettait la tête sous l’eau froide dès qu’elle sortait du rang serré des obligations familiales.
Elle la perdit à l’âge de vingt ans, suicidée au revolver parce que son mari l’abandonnait pour une femme de vingt ans moins âgée qu’elle. Elle était déjà très dépressive et Louise hérita de cette terrible maladie.
Tous ces éléments permettent d’expliquer un peu le caractère bipolaire de l’œuvre de Louise, que l’on retrouve dans ses poésies.
Après bien des difficultés, Louise s’est construite une vie de famille heureuse et épanouissante. La poésie et la peinture y prennent une très grande place.