Le mot "Renaissance" est une source intarissable de malentendus. Il suggère, tout à la fois, une ère nouvelle et le rétablissement d'une situation antérieure, la métamorphose et le retour du même. De là découlent des ambiguïtés que rien ne souligne mieux que les multiples façons dont l'époque qui a reçu ce nom réagit à l'idée même de la nouveauté. On serait tenté de croire qu'elle lui fit bon accueil. Il semble qu'il n'en fut rien. Placée par une longue et prestigieuse historiographie sous le signe de la découverte, la Renaissance fut plutôt vécue comme redécouverte, dans un climat peu favorable, sinon hostile à la novation. Quand on y eut le sentiment exalté d'entrer dans un monde différent, ce fut en prenant soin de s'adosser à une certaine tradition. Pourtant, l'idée d'une période ayant marqué la fin d'un long épisode de stagnation et le commencement d'un cycle de progrès ne fut-elle qu'un mythe élaboré par les Lumières en quête d'une généalogie légitimatrice ? Ce mythe eût-il connu pareille fortune s'il n'avait reposé sur quelques solides fondements ? Les études réunies ici tentent de répondre à ces questions et complètent celles du volume Esthétiques de la nouveauté à la Renaissance.
Collection : Monde anglophone
Publication : 2 février 2018
Intérieur : Noir & blanc
Support(s) : eBook [PDF + ePub + Mobipocket + WEB]
Contenu(s) : PDF, ePub, Mobipocket, WEB
Protection(s) : Marquage social (PDF), Marquage social (ePub), Marquage social (Mobipocket), DRM (WEB)
Taille(s) : 3,18 Mo (PDF), 2,51 Mo (ePub), 5,95 Mo (Mobipocket), 1 octet (WEB)
Langue(s) : Français
Code(s) CLIL : 3643, 3132
EAN13 eBook [PDF + ePub + Mobipocket + WEB] : 9782878548587
EAN13 (papier) : 9782878542455
10,99 €
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