Résumé

On connaît l’importance de la référence au passé dans la définition de l’identité nobiliaire ; c’est un trait qui traverse l’épisode révolutionnaire et impérial, se maintient, voire se renforce chez la noblesse « réinventée ». Mais la recherche d’une identité dans l’histoire, au début du XIXe siècle, ne concerne pas les seuls héritiers de l’ancien deuxième ordre. Certes, lorsque les élites nouvelles n’en sont pas issues, elles accordent moins d’importance au lignage ou à la terre familiale, mais dans leur vie associative ou professionnelle, il n’est pas rare qu’elles tentent de rattacher leurs pratiques culturelles, leurs usages ou certaines de leurs valeurs à une tradition d’Ancien Régime qui paraît leur donner plus de poids et légitimer leur action. C’est cette dimension traditionnelle de la sociabilité des élites recomposées que ce colloque souhaite analyser, que la tradition soit revendiquée ou simplement assumée, qu’elle permette effectivement de revenir à des usages passés ou qu’elle participe d’abord d’un discours de légitimation.

Caractéristiques

Editeur : Publications de l’Institut de recherches historiques du Septentrion

Collection : Histoire et littérature du Septentrion (IRHiS)

Publication : 12 juillet 2012

Edition : 1ère édition

Intérieur : Noir & blanc

Support(s) : Text (eye-readable) [WEB + PDF + ePub + Mobipocket]

Contenu(s) : WEB, PDF, ePub, Mobipocket

Protection(s) : DRM (WEB), Marquage social (PDF), Marquage social (ePub), Marquage social (Mobipocket)

Taille(s) : 1 octet (WEB), 4 Mo (PDF), 1,9 Mo (ePub), 4,4 Mo (Mobipocket)

Langue(s) : Français

Code(s) CLIL : 3389

EAN13 Text (eye-readable) [WEB + PDF + ePub + Mobipocket] : 9782905637420

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