Quand un fruit lourd existentiel et poétique S’arrache de l’arbre mort de la maturité Quand l’armure coutumière de légèreté toc Est délaissée pour défier la gravité Quand une plume sensible, sincère, authentique se mouille Dans l’absurde encrier d’une vie non nécessaire Quand les mots, d’écrire une existence injuste, saignent Un carillon d’haïkus lance le cri salutaire D’une pensée folle, révoltée, ivre de liberté Pour un nouvel ordre politique de vérité.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Franz Alain puise aux sources du romantisme – Baudelaire, Verlaine, Rimbaud –, des littératures de l’engagement et de l’absurde – Camus, Kafka, Ionesco, Beckett –, du naturalisme – Zola, Maupassant –, et de l’existentialisme sartrien. Il publie en 2018 son premier roman, "L’étrange est : le culte de l’apparence", où l’écriture se veut « maladie faite de rage, de lutte et d’engagement, quête de liberté et de grandeur ». Consultant en entreprise, il nourrit son œuvre de ce terrain quotidien comme de la fécondité de sa vie familiale, auprès de sa compagne et de son fils.