Quel est donc cet arbre à syllabes ?
L’auteur nous conduit à sa recherche sur les chemins de l’enfance, dans les villages de sa jeunesse, au creux de la vallée de l’Indre.
C’est dans le bourg où se côtoient l’école, l’église et le cimetière, et quelques commerces, que l’on retrouve l’Instituteur (figure du père), le curé Giraud, et le ferblantier, le bourrelier, tous les petits artisans. C’est dans l’étendue des campagnes à l’entour, encore fertiles en ces années 50 et 60, que sont installés depuis toujours les agriculteurs, les vignerons, les vanniers, qui cultivent ici l’osier et tressent des paniers.
Faut-il chercher l’arbre à syllabes dans les plis de la robe de Janine, l’espiègle amoureuse de l’auteur ?
Ou bien dans la grande ville voisine, dans les coulisses et sur la scène du Théâtre municipal puisque l’auteur a fait profession de comédien et de metteur en scène ?
— Il est très beau, cet arbre à syllabes. Plus le temps passe, plus les fleurs sont nombreuses, tu pourras bientôt composer des bouquets.
Regarde ! Au fil des pages, l’arbre à syllabes est fleuri.