Que la mort nous frôle

Avec Que la mort nous frôle, Michel Bussi signe un retour à l'essence de son art : un suspense psychologique haletant, un huis clos oppressant, une énigme élaborée avec la précision d'un horloger, et un twist final aussi renversant que bouleversant.
Près de Lausanne, en 1953.
Jeanne, jeune psychiatre spécialisée dans les traumatismes, vient d'être recrutée par le manoir des Amarantes, un pensionnat qui abrite des adolescents en difficulté.
Elle s'intéresse en particulier aux cas de quatre pensionnaires dont l'enfance a été fracassée par la guerre : Charly, diagnostiqué paranoïaque ; Téréza, orpheline échappée du ghetto de Varsovie, à présent immobilisée dans un fauteuil roulant alors qu'elle rêvait de devenir danseuse ; Judith, la rebelle anorexique ; Fausto, un petit Italien rescapé des camps nazis, affligé d'une toux chronique.
Depuis quelque temps, d'étranges événements surviennent : des enfants disparaissent, de mort naturelle prétend-on ; des statues changent de place ; la tour, siège des expériences du médecin sur les pensionnaires, semble avoir perdu un étage... Et Fausto meurt à son tour, victime d'une pneumonie foudroyante.
Que dissimule le décor faussement paisible de la Suisse vaudoise, balcon somptueux sur le Léman et les Alpes ? Quel secret cachent les hauts murs de ce manoir coupé du monde, dirigé par le mystérieux Dr Gruber, et qui a pour voisin le célébrissime Charlie Chaplin ?
Témoin direct du scandale suisse des enfants placés (Verdingkinder) , Fraco, le gendarme alerté par Jeanne, saura-t-il braver les interdits, contre sa hiérarchie ?

Tout se dénouera le plus logiquement du monde, grâce à l'un de ces implacables tours de passe-passe dont Michel Bussi a le secret.